Angliciste de formation (Universitat Autònoma de Barcelona), Meritxell Simon-Martin est docteure de l’Université de Winchester (Angleterre) en Histoire de l’Education. Sa thèse, intitulée « Barbara Bodichon’s Bildung : Education, Feminism and Agency in Epistolary Narratives », étudie les échanges épistolaires comme source d’éducation informelle pour les femmes bourgeoises dans le contexte de l’Angleterre dix-neuviémiste. Son mémoire de Master 2 (Université Paris IV-Sorbonne) avait pour objet l’hétérogénéité de la pensée féministe victorienne qui s’est développée autour du Circle de Langham Place londonien.
Meritxell Simon-Martin a publié de nombreux articles et chapitres de livre sur l’histoire de l’éducation des femmes en Angleterre, sur l’histoire du féminisme en Europe occidental, et sur l’épistolarité – ses principaux axes de recherche. En tant que chercheuse associée à l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes (ITEM), elle mène un projet de recherche postdoctorale sur la génétique dialogale de la production artistique de Barbara Bodichon. Elle travaille aussi à la traduction en français des écrits de cette féministe anglaise du dix-neuvième siècle (Classiques Garnier).
Elle enseigne actuellement l’anglais au Centre de Ressources en Langues de l’Université du Maine. En 2017-2019 elle sera Marie Curie Fellow au Département des Humanités de l’Université de Roehampton (Londres), en collaboration avec les Départements d’Education de l’Université de Frankfurt (Allemagne) et de l’Université de Lleida (Espagne).