Séminaire de l’équipe Proust, Organisé par Nathalie Mauriac Dyer et Philippe Chardin.
« Proust » est un champ : non seulement un champ que les éditeurs labourent, que les chercheurs exploitent et où les lecteurs font et refont « leur déjeuner sur l’herbe », mais un espace ouvert. Il ne comprend pas seulement l’œuvre romanesque et critique de Marcel Proust mais ses manuscrits de travail, intègre l’homme (1871-1922) et sa correspondance, et, au-delà, de proche en proche, par un effet de diffusion et de rayonnement, son entourage, ses contemporains, son époque, la nôtre. Le « champ proustien » est un champ de pensée et d’affects, de sensations et de mémoire, d’investissement et de déprise, actuel et inactuel, un champ vivable et vivant : éminemment « habitable ». Le séminaire de cette année s’y plongera, en privilégiant les travaux et les recherches récents ou en cours.
19 octobre 2015 : « Le champ proustien, introduction au séminaire : le texte et sa fabrique », par Nathalie Mauriac Dyer.
16 novembre 2015 : « Marcel Proust et la presse : ethos, poétique et imaginaire », par Yuri Cerqueira dos Anjos. [La séance n’a pu avoir lieu.]
7 décembre 2015 : Présentation de l’ouvrage collectif Proust et les « Moyen Âge ». Sophie Duval : « Du “Moyen Âge” de 1913 à celui de 1919 » ; Miren Lacassagne : « Le Moyen Âge et Proust » ; Géraldine Dolléans : « Son présent à lui, c’est le Moyen Âge ». Table ronde animée par Emily Eells avec : Emanuele Arioli, Simone Delesalle-Rowlson, Patrick Henriet, Isabelle Serça et Matthieu Vernet.
11 janvier 2016 : « Proust et les modèles scolaires : formation rhétorique, métalangage, pratiques stylistiques », par Emmanuelle Kaës.
8 février 2016 : « Propos tenus à La Raspelière et dans le petit train », par Kazuyoshi Yoshikawa.
7 mars 2016 : « Un portrait est-il une description comme une autre ? L’exemple de Proust », par Stéphane Chaudier.
4 avril 2016 : « Autour de quelques dessins inédits de Proust », par François Proulx.
9 mai 2016 : « De Phemius à Charlus, grandeur et décadence de Camille Saint-Saëns », par Cécile Leblanc.