Pratiques d’écriture chez Valéry et ses contemporains
« Je ne me sens le contemporain de personne » écrit Valéry dans ses Cahiers. L’insularité de l’écrivain a parfois déteint sur ses commentateurs qui, absorbés par la complexité, l’intensité, le caractère sui generis de l’écriture valéryenne, ont quelquefois négligé de replacer celle-ci dans la perspective de la création littéraire de son époque. Il est pourtant extrêmement intéressant de confronter les pratiques d’écriture de Paul Valéry avec celles des écrivains qui l’entouraient, en particulier dans une perspective génétique. Observer les processus selon lesquelles se forment la pensée et le texte valéryens au regard de poétiques, tantôt contiguës, tantôt éloignées (du moins à première vue) est susceptible de révéler des convergences et affinités inattendues. En même temps, cela permettra à la singularité et à l’audace de l’œuvre valéryenne d’affleurer dans sa spécificité la plus marquée.
Séances ouvertes à tous
Toutes les séances ont lieu à l’ENS, 45 rue d’Ulm
(Séminaire sous la responsabilité de Franz Johansson et Christina Vogel)