Nicholas Cronk (Université d’Oxford): « La correspondance de Voltaire : questions sur les manuscrits »
Séminaire général de critique génétique /2015-2016

08/10/2015

Directeur de la Fondation Voltaire – invité du labex TransferS et de l’ITEM, Nicholas Cronk (Université d’Oxford) inaugure l’année 2015-2016 du Séminaire général de critique génétique de l’ITEM :

La correspondance de Voltaire : questions sur les manuscrits

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La Correspondance de Voltaire est un monument qui impressionne, qui intimide par sa monumentalité même. Il n’est pas surprenant que nous lisions les lettres de Voltaire comme un outil pour mieux comprendre la vie de l’auteur, son œuvre, ses actions. A la différence des autres œuvres de Voltaire, pour lesquelles les manuscrits sont plutôt rares, nous connaissons pour la correspondance des manuscrits en très grand nombre – et nous continuons à en trouver. Mais lorsque nous regardons de près les objets manuscrits qui constituent ce corpus épistolaire si exceptionnel, nous découvrons des objets d’une très grande diversité. L’étude des manuscrits des lettres de Voltaire pourrait nous encourager à repenser le rôle de la correspondance chez cet auteur, et à mieux apprécier aussi le caractère fluctuant de ces textes qui pourraient sembler par ailleurs si stables et si fiables.

Nicholas Cronk est professeur de littérature française à l’Université d’Oxford et directeur de la Fondation Voltaire.

Ses recherches portent sur l’époque des Lumières, et sur Voltaire en particulier. Il dirige le projet d’édition des Œuvres complètes de Voltaire, et participe actuellement aux recherches en cours concernant deux grandes œuvres voltairiennes, les Lettres philosophiques et les Questions sur l’Encyclopédie. Il est président de la Société des Études voltairiennes. N. Cronk est chercheur associé à l’ITEM.

En octobre 2015, il est invité par l’ITEM et le labex TransferS. Il donnera une seconde conférence à l’ENS, le 20 octobre (Salle Dussane, 14-16h) « Comment lire un manuscrit : à propos des Réflexions sur le bonheur d’Émilie Du Châtelet ».