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Après avoir obtenu son diplôme de Master 2 en Langues et Littératures étrangères avec un mémoire portant sur le roman postmoderniste nord-américain, Federico Meschini s'est consacré, à partir des années 2000, aux humanités numériques, notamment aux éditions et aux bibliothèques numériques ainsi qu'aux représentations de la connaissance. Il a été chercheur invité au Wittgenstein Archive de l'Université de Bergen et à l'Université Loyola de Chicago. Il a également été membre de "Text Encoding Initiative" et a participé aux Cost Actions A32 "Open Scholarly Communities on the Web" et Interedition.
Sa thèse de doctorat à l'Université pour Étrangeres de Pérouse en cotutelle avec l'ENS de Paris (ED 540) porte sur la notion d'édition numérique en tant que transposition médiale de contenus et structures textuelles conséquente au transfert du support papier traditionnel à l'ordinateur. Au vue des caractéristiques propres aux ordinateurs, notamment du statut ontologique du calcul automatique, les nouvelles modalités vouées à la représentations textuelles ainsi que leurs retombées épistémologiques, s'avèrent inédites eu égard au modèle précédent. Leurs fonctionnalités ainsi que leurs potentiels en terme de connaissance demeurent encore largement méconnus et inexplorés.
Au sein d'une recherche qui se veut interdisciplinaire, puisant de différents domaine - de la critique textuelle à l'informatique théorique, en passant par la bibliothéconomie et l'étude des systèmes de communication - ce projet se focalise sur les caractéristiques propres aux éditions numériques, en prenant en compte tant leur caractère abstrait que leur statut théorique. Moyennant une meilleure compréhension de leur nature, cette recherche vise à fournir les instruments pour la réalisation d'édition numériques où la centralité du document, d'une part, et des données, d'autre part, puisse au mieux interagir dans le but de mettre en valeur le patrimoine culturel et historique.