L’ambition première de ce nouveau groupe est de réfléchir, sur la base de corpus d’auteurs divers et de données produites avec des technologies numériques multiples et hétérogènes (système d’exploitation, logiciel de traitement de texte, supports de stockage), à une méthodologie d’exploitation à la fois archivistique, forensique et génétique des données.
Parti du projet Derrida Hexadécimal développé par A. Crasson, J.Pedrazzi, J.-L. Lebrave, L. Alonso et depuis peu avec N. Jaber, ce groupe initié par Aurèle Crasson et Jeremy Pedrazzi entend réunir des chercheuses et chercheurs impliqués dans une étude génétique forensique d’archives d’auteurs mais aussi des conservateurs confrontés aux problématiques liées à la nature de ces archives. Il s’agit dans un tout premier temps de collationner les problèmes d’exploitation et de description des données émanant de ces différentes archives et de réfléchir à une méthodologie commune de constitution de corpus et d’exploitation des données issues du patrimoine nativement numérique.
Le groupe mettra prochainement en place un séminaire mensuel de travail où des chercheurs, des archivistes et des conservateurs seront invités à partager leurs démarches.