À travers l’analyse des processus génétiques, très étroitement liée à un travail d’interprétation et de commentaire, l’équipe tente de cerner la poétique et les structures de pensée qui s’inventent au sein de différents projets valéryens. Les dossiers génétiques abordés sont tantôt liés à des œuvres majeures (La Jeune Parque, le Léonard, par exemple), tantôt à des projets inaboutis et largement méconnus (tel le Dialogue des choses divines ou Peri tôn tou theou), tantôt encore à des chantiers complètement ignorés à ce jour (ainsi, le « conte pour la scène » intitulé L’Isle sans nom ou Un homme tout neuf ou le Cours de Poétique au Collège de France, plus récemment). Ce sont très souvent des horizons nouveaux – et, parfois, des aspects tout à fait inattendus – de l’écriture valéryenne que l’étude de l’avant-texte et des projets inédits permet de révéler. Le travail d’étude et d’interprétation qui débouche sur des publications collectives d’essais, s’accompagne à des actions d’édition des manuscrits valéryens en question.