Séminaire :
Séminaire général de critique génétique / 2023-202404/06/2024, Maison de la recherche, 28 rue Serpente (75006), salle D040. 17h00-19h00
La séance sera consacrée à l’exposé et à la discussion des principaux enjeux méthodologiques de ce dossier consacré à l’adaptation dans une perspective résolument pluri- et transmédiatique, avec un accent mis sur les adaptations cinématographiques de récits romanesques. Il y sera notamment question de la notion de « fidélité » à l’œuvre originale et des implications de la légitimité culturelle de celle-ci souvent supérieure à celle de l’œuvre-cible, des diverses spécificités médiatiques nécessitant des ajustements méthodologiques dans le domaine de la génétique, et enfin de certains aspects spécifiques comme les effets sur la genèse de l’adaptation de l’incarnation par des interprètes de personnages issus de romans.
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Alain Boillat est professeur ordinaire à la Section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne. Ses recherches ont notamment pour objet l’histoire et la théorie du scénario (en particulier dans une perspective génétique, appliquée dans le cadre de deux projets collectifs soutenus par le FNS portant sur le fonds Claude Autant-Lara de la Cinémathèque suisse) ), les imaginaires culturels de la technologie, les pratiques sérielles, les liens entre bande dessinée et cinéma et, plus généralement, l’adaptation, la narration et la fiction dans les productions médiatiques. Il a entre autres dirigé le numéro 14 de la revue ReSFuturae (« Présence de la science-fiction dans la bande dessinée d’expression française », 2019) et le numéro 43 des Cahiers de narratologie (« Impact de la sérialité sur le récit audiovisuel », 2023). Il a récemment publié En cas de malheur. De Simenon à Autant-Lara. Essai de génétique scénaristique (Droz, 2020), Cinema as a Worldbuilding Machine in the Digital Era. Essay on Multiverse Films and TV Series (John Libbey, 2022) et Alain Tanner, 50 ans de cinéma d’auteur (PPUR, 2023), publié dans le cadre du projet « Le scénario chez Alain Tanner : discours et pratiques » qu’il dirige actuellement.
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Agrégée de Lettres modernes et docteure en Études théâtrales, Caroline Mounier-Vehier a soutenu en 2020 une thèse intitulée La scène lyrique baroque au XXIe siècle : pratiques d’atelier et (re)création contemporaine, sous la direction de Julia Gros de Gasquet (MCF HDR Etudes théâtrales, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) et de Thierry Favier (PR Musicologie, Université de Poitiers).
En 2021-2022, elle était post-doctorante au sein de l’EUR Translitterae / PSL, où elle a développé le projet de recherche Persistances et distorsions du théâtre racinien sur la scène lyrique européenne, dans lequel s’inscrit l’article « Adapter Racine à l’opéra : l’exemple de la Phèdre de Lemoyne et Hoffman (1786) » (Genesis, n°56).
Depuis juillet 2023, elle poursuit ses recherches sur l’interprétation et la réception du répertoire baroque sur la scène contemporaine en tant que post-doctorante à l’Université de Caen Normandie (UR 4256 LASLAR).
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Vincent Annen est doctorant en Histoire et esthétique du cinéma à l’Université de Lausanne. Il est membre du projet de recherche FNS « Le scénario chez Alain Tanner : discours et pratiques » au sein duquel il réalise une thèse sous la direction du Prof. Alain Boillat consacrée à la collaboration entre Tanner et le romancier Bernard Comment. Ses recherches portent notamment sur le cinéma et la télévision suisses, la figure de l’auteur et l’espace au cinéma. Il prépare actuellement un ouvrage consacré au cinéaste à paraître en 2024 chez Infolio, Revoir Tanner (TV/cinéma. Questions d’espaces, rapports de genre).