Séminaire :
Séminaire Génétique du photographique. Réemploi, assemblage, recyclage (2) / 2023-202425/01/2023, ENS, 29 rue d’Ulm. Salle 209 (18h-20h)
Dans une posture d’iconographe, Agnès Geoffray sonde, élabore et réactive les images. Par le biais de mises en scène, de réactivations ou d’associations photographiques, elle révèle un univers de tensions – latentes et mystérieuses.
À travers la photographie, son travail interroge la survivance et l’ambivalence des gestes et des postures archétypales, qui puisent leur source dans un répertoire hétérogène : les mythes, les contes, les fait-divers, les faits historiques et la photographie vernaculaire.
Ses recherches s’articulent autour de la notion d’emprise, des corps sous influence, des contraintes infligées aux corps, mais révèlent tout autant des postures résistantes, des corps qui tiennent et se maintiennent, qui font face, des figures qui flottent et qui s’échappent.
À travers la photographie, son travail interroge la survivance et l’ambivalence des gestes et des postures archétypales, qui puisent leur source dans un répertoire hétérogène : les mythes, les contes, les fait-divers, les faits historiques et la photographie vernaculaire.
Ses recherches s’articulent autour de la notion d’emprise, des corps sous influence, des contraintes infligées aux corps, mais révèlent tout autant des postures résistantes, des corps qui tiennent et se maintiennent, qui font face, des figures qui flottent et qui s’échappent.
La notion du suspens survole toutes ses recherches. Le suspens suppose un équilibre précaire, un vertige, une catastrophe imminente ; c’est une échappatoire au réel, un temps de latences, où rien n’est encore joué, où tout peut encore arriver, loin des fatalités ; c’est un champ des possibles, un temps de résistance.
S’élaborant souvent au départ de sources d’archives, ses propositions résultent d’un processus de reconstruction fictionnalisée et interrogent l’idée de réminiscence. Ces récits, ces images que l’on assimile malgré nous, s’ancrent dans nos mémoires, de façon consciente ou inconsciente, et véhiculent l’idée d’une intimité collective, d’un référent commun. Réactiver ce sentiment est une des modalités privilégiées de sa pratique. Glanées au hasard de recherches, d’un livre, ou d’archives diverses, elle rejoue et réinvente les images qui nous environnent quotidiennement, invitant le spectateur à reconsidérer sa mémoire.
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Agnès Geoffray est une artiste plasticienne française, elle est diplômée des écoles de Beaux-Arts de Lyon et Paris. En 2010, elle est pensionnaire à la Villa Médicis à Rome, et à la Rijksakademie in Amsterdam (2002-2003).
Des expositions personnelles au Frac Auvergne, au Point du Jour, à la Galerie Maubert, au Centre Photographique d’Ile-de-France ont accompagnées des expositions collectives au Centre Pompidou Paris, aux Rencontres photographiques d’Arles, au Jeu de paume, au Mac Val.
Des expositions personnelles au Frac Auvergne, au Point du Jour, à la Galerie Maubert, au Centre Photographique d’Ile-de-France ont accompagnées des expositions collectives au Centre Pompidou Paris, aux Rencontres photographiques d’Arles, au Jeu de paume, au Mac Val.
Elle a exposé à l’étranger entre autres au Museum der Moderne Salzburg, à la Kunsthalle de Vienne, au Kunsthaus de Zurich, au Centre de la photographie à Genève, Musée de l’Elysée à Lausanne.
Ses travaux font partie de nombreuses collections publiques et privées comme le MNAM Centre Pompidou, le MAC VAL, le FRAC Auvergne, le Musée de l’Elysée, la Fondation Antoine de Galbert, Collection Neuflize OBC. L’artiste est représentée par la Galerie Maubert à Paris, et éditée par La Lettre volée à Bruxelles.
Ses travaux font partie de nombreuses collections publiques et privées comme le MNAM Centre Pompidou, le MAC VAL, le FRAC Auvergne, le Musée de l’Elysée, la Fondation Antoine de Galbert, Collection Neuflize OBC. L’artiste est représentée par la Galerie Maubert à Paris, et éditée par La Lettre volée à Bruxelles.
Quatre ouvrages monographiques ont été publiés aux éditions La Lettre volée : Ultieme Hallucinatie, Profond silence, Les Captives et Before the eye lid’s laid.