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Céline Labrune-Badiane est docteure en Histoire contemporaine de l’Université Paris VII, anciennement maîtresse de conférence à l’Université Assane Seck de Ziguinchor au Sénégal (2020-2022) et ATER à l’Université des Antilles et de la Guyane en Martinique (2009-2011). Membre du comité de rédaction de la revue en ligne d’histoire contemporaine de l’Afrique : https://oap.unige.ch/journals/rhca/index
Ses recherches visent à contribuer à l’histoire sociale et culturelle contemporaine de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Atlantique. Elle a rejoint l’ITEM en septembre 2020 dans le cadre du groupe de travail « René Maran » et participe à l’édition critique à orientation génétique de ses œuvres, qui paraîtra en 2024 dans la collection Planète Libre. En tant que chercheuse associée à l’ITEM, elle a coordonné le projet de numérisation et de valorisation des archives de l’historien guinéen Djibril Tamsir Niane (Conakry juin-septembre 2022) et a contribué à la publication des manuscrits de l’écrivain antillais Victor Jean Louis Baghio’o (https://eman-archives.org/francophone/collections/show/334). Actuellement, avec Mouhamadou Moustapha Sow (département d’histoire de l’UCAD), elle coordonne le travail de cartographie et d’inventaire des archives de/sur Léopold Sédar Senghor dans le cadre du Programme de recherche international Senghor (ITEM et département de Lettres modernes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal)).
Elle a publié, co-publié et co-édité des ouvrages et des articles sur l’histoire de l’éducation et de la production des savoirs en Afrique de l’ouest : C. Labrune-Badiane, Le pari de l’école. Une histoire de l’institution de l’école en Casamance (1860-1960), Paris, Maisonneuve et Larose/Hémisphère éd., Collection “Mers et Empires”, 2021, 378p. ; avec E. Smith, Les hussards noirs de la colonie. Instituteurs et petites patries en AOF, Paris, Karthala, 2018, 706p. (La publication est accompagnée d’un carnet de recherche sur hypothèses dont l’URL est le suivant : https://bibcolaf.hypotheses.org/); avec M.-A. de Suremain et P. Bianchini (dir.), « L’école en situation postcoloniale », Cahiers Afrique, n°27, 2012, 243p. ; « A conditionnal belonging into the Senegalese nation? School, State and Society in Casamance (1860-1982) », in Linda Gardelle et Camille Jacob (eds), Schools and national identities in French-speaking Africa, Londres, Routledge, 2020; « Cahiers d’un « Noir évolué ». Assane Seck, entre assignation identitaire et invention de soi dans l’Afrique Occidentale de l’Entre-deux-Guerres », TSINGY, n°25, mars 2022 ; « La Société des Missions Évangéliques de Paris en Casamance (Sénégal) 1863/1867 : Sédhiou, un laboratoire expérimental du protestantisme dans une colonie française », Histoires et Missions chrétiennes N°5, Karthala, 2008, pp. 125-153 ; « Éducation et identité des « Portugais » en Casamance XIXe-début XXe», Afrika Zamani, n°20-21, 2013, pp. 131-148. « Peut-on parler de désir d’école en Casamance ? », Histoire de l’éducation, N°128, 2010, pp. 29-52). Elle a également publié des articles sur l’histoire de l’Afrique atlantique contemporaine à partir de l’étude des présences antillaises et guyanaises : « Des fonctionnaires coloniaux « pareils aux autres » ? Portrait croisé de Félix Eboué et de René Maran, deux Guyanais dans l’administration coloniale en Afrique Equatoriale Française », Archipélies n°14, décembre 2022 ; « « Afrique où es-tu ? » : L’expérience africaine de Maryse Condé », in Laura Cassin (dir.), Mélanges en l’honneur de Maryse Condé, Pointe-à-Pitre, Presses Universitaire des Antilles, 2019, pp.163-177 ; « Voyages vers un « continent imaginaire » : Antillais au Sénégal (1960-1970) », Outre-Mers, n°378-379, juin 2013, pp. 137-151 et « Portraits de coopérants antillais et guyanais au Sénégal (1960-1980) », Goerg O. et Raison-Jourde F., « Les coopérants français en Afrique », Cahiers Afrique n°28, 2012, pp. 211-225.